Un 4-4 dans mon jardin

C’est fait.

Je veux dire que le 4-4 est là (voir le texte sur la "compensation éco-conjugale").

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Il ressemble à celui de la photo. Vert olive foncé, à l’ancienne, joli indubitablement, assorti à ma Citroën Berlingo, garé au-dessus du puits amoureusement restauré à la chaux et au sable jaune, posé sur son lit de graviers clairs tel du persil dans la purée.
La Picasso d’occas’ couleur "Bora-Bora" (vert flashy), qui avait l’avantage d’être immédiatement repérable sur un parking bondé, a disparu de nos vies après huit années de bons et loyaux services.

Evidemment, les visiteurs se gaussent.

Toi, avec une 4-4, ça pollue, ah ah.
Evidemment.

J’affiche une mine contrite.
J’ose même pas dire que pour faire passer la chose, le conjoint pratique la compensation carbone et ne se déplace, pour l’heure, qu’en deux roues motrices.
Les enfants, pourtant écolo-manipulés depuis longtemps, exultent. Jouent dedans comme le Petit Nicolas dans une épave de terrain vague. Le succès auprès de leurs pairs est énorme.

Ma résistance : je veux pas la conduire. Peux pas. Trop peur. Un peu honte aussi. Les enfants râlent.

Tant pis...