Nucléaire : pourquoi je ne voudrais pas vivre à Avila Beach, Californie

Terra eco (http://www.terra-economica.net) publie fort judicieusement une superposition de la carte des centrales nucléaires et de celle des zones sismiques, venue du site www.maptd.com. Les quatre réacteurs californiens font frémir.

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Avila Beach, California, 8500 habitants, à 257 km au nord-ouest de Los Angeles. Avila Beach, "Where fun meets the sun" (je n’invente rien, c’est ). On y a tourné en partie le film "California Dreamings" (1979). Plage. Palmiers. Mieux : on s’y baigne dans des lacs d’eau minérale. Pas trop radioactive, l’eau, j’espère.

A six miles de la plage, Avila Beach abrite la centrale nucléaire (deux réacteurs en activité) diablement nommée Diablo Canyon (photo), et la zone est sismique. (J’ajoute que la petite ville a été victime d’une pollution pétrolière colossale. Il semble que tout ait été nettoyé à la fin des années 90. Formidable.)

Non loin de là, la centrale de San Onofre, entre San Diego et Los Angeles, n’est pas plus rassurante. A l’extérieur, mais pas loin de la zone sismique, on trouve également les trois réacteurs de Palo Verde (Wintersberg, Arizona).

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A regarder cette carte, on reste muet de stupeur devant les risques insensés pris par le Japon et à moindre échelle par Taïwan. On est à deux doigts d’inventer un proverbe chinois (ou taïwanais) genre : "L’homme n’est pas sage, il est avide d’efficacité et d’immédiateté, il fabrique les conditions de sa propre destruction, il court à sa perte". Un truc de ce goût-là.

L’Europe, constellée de centrales, est davantage à l’abri des tremblements de terre. Le problème, c’est qu’en ce moment, rien n’est rassurant.