Ce soir, j’ai raté Nicolas Hulot. Une conférence, gratuite, dans mon bocage, à laquelle je n’ai pas pu venir, pour cause de papier à boucler...
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Tout en tapant sur l’ordi, j’imaginais sans bienveillance une salle 1. totalement acquise, avec les piliers verts de la région. Ou bien 2. féroce, avec des agriculteurs conventionnels prêts à dégainer quand ils entendraient parler de pesticides ou de nitrates.
Qui croyez-vous qui m’a appelée pour me proposer de venir ? Une aficionada de l’AMAP locale ? Une ex-Parisienne écolo ?
Point.
C’est une charmante voisine agricultrice, pas bio du tout, qui m’a téléphoné. Et de préciser, sourire dans la voix : "Si on prend la même voiture, c’est mieux, moi je pense à l’écologie" !
Ben oui. Il n’y a pas d’un côté les gentils bios, de l’autre les méchants éleveurs.
Quant à Hulot... Anti-nucléaire presqu’affiché mais financé par EDF, écolo tardif, autocentré et prophétique, peu préoccupé par la question sociale, ce n’est pas mon copain. Mais mazette, il ratisse. Il touche, il sensibilise. Bon à prendre.
Le 4-4, suite. Outre que c’est un enfer à conduire (je l’ai fait une fois, sept kilomètres au bord de la crise de nerfs, je n’avais pas le choix, il faut quasi se mettre debout sur l’embrayage pour réussir à passer les vitesses), le 4-4 fume. Il fume blanc. Il est parti en réparation.
Sans commentaire.